Les plantes sont fréquemment soumises à des contraintes, des conditions externes qui nuisent à la croissance, au développement et à la productivité. Les stress peuvent être biotiques causés par des organismes vivants comme les mauvaises herbes, les ravageurs, les maladies ou abiotiques qui sont liés à l’impact de facteurs non biologiques sur les organismes vivants dans un environnement spécifique, tels que les variations de température, le gel, la sécheresse ou l’excès d’eau, la grêle, le vent, la salinité, et carence en nutriments. En agriculture, un autre stress abiotique important pourrait être représenté par le stress des cultures causé par l’application d’herbicides.
Les plantes ont besoin de la bonne combinaison de nutriments pour vivre, croître et se reproduire. Lorsque les plantes souffrent de malnutrition, elles présentent des symptômes de mauvaise santé. Trop peu ou trop d’un seul nutriment peut causer des problèmes.
Les sols sont essentiels à la vie sur Terre, mais les pressions humaines et les pratiques agricoles intensives sur le sol atteignent des limites critiques. Une gestion prudente des sols est un élément essentiel de l’agriculture durable et constitue également un levier précieux pour la régulation du climat et une voie pour la sauvegarde des services écosystémiques et de la biodiversité.
La fertilisation du sol agit directement sur le sol et peut améliorer sa fertilité, c’est-à-dire la capacité d’un sol à soutenir le développement des plantes en fournissant des nutriments essentiels aux plantes et des caractéristiques chimiques, physiques et biologiques favorables comme habitat pour la croissance des plantes.
Tout au long de l’existence de l’agriculture, l’une des principales questions qui intéressaient les agriculteurs était l’augmentation du rendement et de la qualité des cultures. Par conséquent, le rendement et la qualité sont tous deux fondamentaux pour garantir la rentabilité de l’agriculteur.
La pression pour augmenter la production végétale dans de nombreux pays, a entraîné l’expansion de la superficie consacrée à l’agriculture et l’intensification de la gestion des terres cultivées avec de grandes quantités d’intrants comme les engrais inorganiques et les produits chimiques synthétiques. Ces pratiques ont entraîné la dégradation des propriétés du sol et de la qualité de l’eau, l’accélération de l’érosion des sols, la contamination des eaux souterraines et le déclin de la qualité des aliments. Cela a donné lieu à des initiatives d’intensification durable visant à accroître les rendements des terres agricoles existantes tout en réduisant l’impact environnemental de l’agriculture.
La culture biologique est l’une des pratiques agricoles alternatives préconisées pour réduire la pollution de l’environnement. En conséquence, plusieurs pays ont introduit des pratiques d’agriculture biologique pour remplacer celles qui dépendent des produits chimiques.
